L'Inde du nord transforme l'homme en profondeur
L'envie de visiter le pays de Bouddha, Ganesh, Brahma, Vishnu, Shiva et des autres divinités aux mille visages m'a finalement poussé à me rendre en Inde du Nord en octobre 2016.
Un voyage de courte durée mais d'une intensité folle.
De la frénésie du vieux Delhi, aux splendides palais des Maharadjhas du Rajasthan, du temple de Bhrama de Pushkar au mausolée du Taj Mahal, la présence du merveilleux est partout, même dans la misère la plus terrible d'un peuple connecté à l'absolu divin en ligne directe.
Dans les temples millénaires de l'Inde mystique, les fidèles célèbrent la vie et la mort en un dialogue ininterrompu avec leurs dieux et et leurs déesses. Ils pratiquent les rituels ancestraux avec ferveur et passion, dans l'espoir d'une vie meilleure car, au rythme du karma, la course des âmes dans la ronde des vies ne s'arrête jamais sauf pour quelques illuminés arrivés aux bout du cycle des renaissances.
J'avoue qu'une telle dévotion suscite tout mon respect, si pas mon admiration. En effet, cette élévation vers l'infini qui permet une telle acceptation des aléas de la vie renvoie mon doute philosophique dans les profondeurs abyssales de la perplexité.
En tant qu'agnostic, ce parcours sprituel en Inde du Nord a renforcé ma conviction en l'existance d'une puissance infinie qu'il nous est impossible de comprendre, la nature de Spinoza, le Bhraman des hindoux ou encore le Chi des taoistes
Namaste